Les défis du monde sont complexes et, en quelque sorte, infinis. Les stratégies pour contribuer à l'émergence d’un monde plus humain et respectueux de la nature varient:
Diego décide de se concentrer sur des tactiques et solutions pratico-pratiques au regard des capacités et ressources disponibles à court terme.
Sandy anticipe tous les risques et obstacles sur le chemin, l'amenant à se sentir entravée par la peur, les doutes et la lassitude.
Milly, elle, utilise son énergie pour imaginer à quoi ressemblerait un monde idéal.
Vous reconnaissez-vous dans l’une de ces personnes? Vous demandez-vous parfois si vous êtes capable d'apporter des changements dans le monde ? Si vous devez oser rêver plus grand? Les rêves limitent-ils ou ouvrent-ils votre champ des possibles?
Il est fort probable que Diego, Sandy et Milly ne se comprennent pas. Pourtant, tous sont liés par leur désir de changement. Seules leurs perceptions et stratégies diffèrent. Alors, qui a raison? Et si je vous disais que tous les trois détiennent une carte qui pourrait jouer un rôle important dans la solution? Et si, pour être efficaces, ils devaient jouer leurs cartes dans un certain ordre?
Puissance et limites de la petite voiX intérieure: «Et si j'échoue»?
Qui n'a jamais été stressé en pensant à la possibilité de voir un projet ou une mission échouer? Le doute peut nous aider à prendre du recul par rapport à une situation. On évalue alors les angles morts pour anticiper les risques et obstacles. Face au doute, nous redevenons humbles et prenons conscience de tout ce qui est hors de notre contrôle.
Ceci étant dit, s'interdire d'oser, s’interdire d'essayer, en raison d'un risque potentiel d'échec peut créer un sentiment de paralysie, une faible estime de soi et, même, une certaine dépression. Même si les effets ne sont pas aussi dramatiques, limiter nos ambitions pour nous assurer de réaliser tous nos plans peut, de manière contre-intuitive, réduire notre impact global à long terme.
Imaginons que vous évitez de rejoindre le nouveau réseau de volontaires voulant créer un espace de travail plus respectueux de l’environnement car vous ne vous sentez pas légitimes. A la place, vous décidez de créer des produits zéro déchet à la maison. C'est formidable pour votre famille. Simplement, vous risquez de perdre une opportunité d'apprendre des autres, de partager votre précieux savoir-faire avec vos collègues. Au final, vous risquez de priver les individus du bénéfice de votre expérience et de votre sagesse!
Enfin, si se concentrer sur de petites étapes pratiques est un bon moyen de progresser, nous avons d'abord besoin d'un objectif final ambitieux et clair. Sans un tel objectif, nous risquons de nous retrouver nulle part. Même les formules pragmatiques de changement comme les «méthodes PDCA» (planifier, décider, vérifier, agir) incluent l'articulation d'objectifs spécifiques et challengeants pour définir les priorités pertinentes et les étapes requises au changement.
Puissance et limites de la formule d'encouragement: «ET si tu réussis?»
Oser rêver nous reconnecte à ce qui est important pour nous, à ce qui nous fait avancer sur notre chemin de vie. Cela nous aide également à clarifier ce que l’on vise au bout du chemin!
Avoir une vision claire de notre ambition, nous permet d'unir nos pairs et collègues autour d’un objet en commun tout en générant de l’espoir et de l'énergie pour surmonter les obstacles sur le chemin!
Comme Simon Sineck le mentionnait dans son Ted Talk, Martin Luther King n'a pas dit «j'ai un plan» mais «j'ai un rêve». Si Martin Luther King avait anticipé tous les risques sur le chemin de l'égalité, je doute qu'il ait eu une telle résilience et autant d'adeptes.
Cela dit, le risque avec les visionnaires est que le rêve lui-même s'évapore. C’est possible s’il n’est pas suivi d'actions réalistes. En outre, le fait de rêver place la barre très haut. Percevoir un écart trop grand entre une situation donnée et le résultat escompté peut conduire certaines personnes à la confusion, à l'anxiété ou à l'inefficacité lorsqu'il s'agit de se mettre en action.
UN facteur de succès? l'harmonie entre vos Diego, Sandy et Milly INTéRIEURS.
Maintenir une vision ambitieuse d'une part, et être pragmatique d'autre part, permet de construire et de suivre une feuille de route réaliste pour relever un défi. Ceci est notamment essentiel pour résoudre des problèmes dramatiques tels que la pauvreté, la pollution, les inégalités entre les sexes ou la perte de biodiversité.
Les grands leaders et acteurs du changement sont impressionnants mais ils restent humains. Comme dirait ma grande amie coach, Magalie, ils agissent comme des «rêveurs pragmatiques» en étant le changement qu'ils veulent pour le monde.
Ils savent s'entourer d'une variété de personnalités qui leur apportent les perspectives, compétences et outils qui leur manquent. Ils savent aussi reconnaître le titillement de leurs différentes voix intérieures et savent écouter qui et quand. Est-ce que cette approche vous tente?
La voie du changement
L'outil
J'utilise souvent la méthode de coaching appelée la technique de Walt Disney, pour mes clients et moi-même, lorsque je souhaite donner vie à une aspiration. Je trouve que ce schéma de pensée aide à danser avec l'incertitude et renforce la résilience et la sécurité intérieure. En outre, cela nous rappelle la puissance du travail collectif et la richesse de perspectives diverses.
Cette approche a été modélisée par le pionnier de la PNL, Robert Dilts. Pourquoi un tel nom? Parce que, selon Dilts, Walt Disney était un génie pour relier l'imagination à la stratégie commerciale et à l'enthousiasme populaire. Cette stratégie orchestre le jeu de trois rôles essentiels: le rêveur, le réaliste et le critique.
En assumant d'abord le rôle du rêveur, les clients sont capables de reconnaître et d'embrasser leur vision sans se limiter.
Une fois dynamisés par l'utilité et les effets d'entraînement positifs possibles de leur projet, les clients peuvent adopter la perspective du réaliste et du pragmatiste. Ce point de vue encourage les clients à organiser leurs idées et à évaluer les priorités.
La troisième étape, essentielle, permet au client de contester de manière constructive et bienveillante son plan. Attention, ce n'est pas le style acerbe de la critique à la française qui est attendu ici. Plutôt, le type de remarques, critique mais attentionnée, que vous recevriez d'un mentor ou d'un très bon ami.
Les clients reprennent alors le rôle du réaliste pour proposer des solutions concrètes.
Enfin, le visionnaire peut enrichir sa formalisation de la raison d'être du projet.
Les trois rôles coopèrent parfaitement pour canaliser la créativité des clients de manière efficace. Mais pour se faire, chacun à sa place et son temps de parole.
Le Mantra
À vous: êtes-vous prêt(e) à relever un défi?
Pensez à l'un de vos espoirs ou projets. Sélectionnez le rôle avec lequel vous êtes le plus à l'aise (ex: visionnaire, réaliste, critique) et pensez à deux amis ou collègues qui pourraient naturellement jouer les deux autres rôles dans la vraie vie. Demandez-vous:
Que verrait [nom du visionnaire]?-
Qu'est ce que [nom du réaliste] voudrait commencer?
De quoi [nom du critique] me mettrait en garde?
Qu’est ce que je m’engage à faire pour transformer mon rêve en une étincelle de réalité?
Si vous voulez obtenir un coup de pouce supplémentaire, envoyez moi un message ou postez votre espoir et première étape sur Linkedin en me taguant! J’aurais plaisir à jouer le rôle de l’amie critique et encourageante.
Voulez-vous devenir le. la leader que vous souhaitez pour le monde que vous attendez ? Est-il temps de trouver et d’affirmer votre leadership ? Souhaitez - vous intégrer les enjeux d’impact positif et de raison d’être au coeur de votre organisation ? L’enjeu est -il d’accélérer l'engagement de votre écosystème pour créer un changement systémique ?
Si vous répondez par l’affirmative et si vous voulez être accompagné.e sur votre chemin, contactez-moi ! Voici un lien pour réserver un entretien d'exploration et le formulaire pour élaborer davantage votre ambition et vos défis.